Les Rosiers:
Sommaire:
Classification des rosiers: remontants, buissons, polyanthas?...La taille des rosiers: taille d'automne, et de printemps?(Le terme "remontants" désigne les rosiers qui ont la faculté de produire des fleurs de Juin à Octobre, les "non remontants" fleurissent donc seulement à une période fixe et rarement plus d'un mois, par exemple j'ai dans mon jardin des ROSA Complicata qui fleurissent de la mi Mai à début Juin, soit trois semaines environ)
Les rosiers miniatures: Rosiers de taille inférieure à quarante centimètres, utilisés sur les balcons, dans les jardinières ou en bordure de massif...
Les rosiers buissons: ou rosiers à massif...
Les rosiers tiges: Rosiers buissons ou miniatures ou pleureurs greffés sur une tige, généralement à environ un mètre du sol...
Les rosiers arbustes: Rosiers à forte végétation dépassant fréquemment les deux mètres. La plupart des rosiers arbustes sont des rosiers anciens...
Les rosiers grimpants: Rosiers à palisser sur un mur, une pergola, une clôture... Ils sont déclinés en grosses ou petites fleurs et remontants ou non...
La taille d'automne: (facultative) A la fin du mois d'Octobre nettoyer les rosiers en supprimant les branches mortes ou cassées. Raccourcir les pousses de l'année de moitié, pour supprimer les fruits, faciliter le travail du sol et réduire la prise au vent. Supprimer les feuilles qui sont aux pieds des rosiers et les détruire...)
La taille de printemps: Dans la deuxième quinzaine de Mars, supprimer les branches mortes, les branches chétives et les rejets qui sont apparus sous le point de greffe. Choisir de trois à sept beaux rameaux (selon la vigueur) qui sont apparus le printemps précédent supprimer le reste, garder sur les rameaux sélectionnés entre deux et six yeux (selon la vigueur)...)
De temps en temps passer la lame du sécateur à la flamme ou dans de l'alcool (plus éfficace), pour ne pas contaminer tout le jardin, de même penser à évacuer les déchets de taille et à l'automne ramasser toutes les feuilles, pour éviter que les "champignons" (OÏDIUM, MARSSONINA, ROUILLE...)ne puissent recontaminer les pieds sains...
Le binage qui consiste à travailler le sol sur deux centimètres environ, afin de faciliter la pénétration de l'eau et limiter l'évaporation; est préférable au bêchage destructeur de racines (valable pour tous les arbustes...). Les blessures occasionnées risquent de favoriser une apparition de Pourridié racinaire et fatiguent la plante qui doit refaire son système racinaire...
Ne pas utiliser de fumier frais, la chaleur de la fermentation d'un fumier trop frais nuirait à vos rosiers, et les risques d'infection cryptogamique seraient importants.
Les plus fréquents sont en premiers, (je me limite volontairement à ceux que j'ai eu l'occasion de "combattre"):.
La maladie des taches noires ou "MARSSONINA Rosae" provoque comme son nom l'indique une multitude de taches noires sur les feuilles, qui se dessèchent puis tombent...
L'Oïdium qui couvre en quelques jours le feuillage d'un duvet blanc, puis les boutons floraux sont atteints et avortent, ensuite le feuillage se dessèche et tombe...
Les Pucerons on ne décrit plus ces petits insectes verts, noirs ou bruns qui colonisent les branches, ils provoquent des déformations des feuilles qui s'enroulent sur elles-mêmes. Ils sécrètent un liquide poisseux le miellat, qui favorise la venue d'un champignon la Fumagine d'aspect presque identique à l'Oïdium mais noir...
Les Cochenilles on les reconnait au bouclier de la taille d'une tête d'allumette qui les protège des éléments, et de certains pesticides, ce bouclier est soit brun et d'aspect dur, soit couvert d'un duvet blanc cotonneux...
La Chlorose qui n'est pas une maladie mais l'indice d'une carence en fer, généralement dans des sols très calcaires. Les feuilles deviennent jaunes avec des nervures vertes...
La Rouille une multitude de pustules couleur rouille apparaissent sur les feuilles, qui ensuite se tachent puis se dessèchent et tombent...
Pour lutter contre ces parasites et maladies et tous les autres, il existe une multitude de méthodes écologiques ou chimiques, le choix vous appartient c'est une affaire de temps, d'argent et d'idéal. Personnellement je m'occupe d'un parc de deux hectares tout seul et pour un temps de travail quotidien moyen de six heures (le reste est consacré à d'autres tâches...), donc j'utilise plus facilement des produits chimiques...Ma trousse phytosanitaire se compose d'un anti-pucerons, d'un anti-cochenilles, d'un anti-cryptogamiques à large spectre, d'anti-limaces et de cuivre pour la bouillie Bordelaise...
Cette page est rédigée par TENAILLON Arnaud (arnaud.tenaillon@hol.fr). Dernière mise à jour le 19/08/97.